GROSSESSE & DPI

Diagnostic Pré-Implantatoire


LE DPI, QU’EST-CE QUE C’EST?

Le diagnostic préimplantatoire (DPI) permet de détecter la présence d’éventuelles anomalies génétiques ou chromosomiques dans les embryons conçus après fécondation in vitro. Le but étant de différencier les embryons atteints d’une maladie génétique de ceux porteurs sains ou indemnes. Pour cela une à deux cellules (blastomères) sont prélevées sur l’embryon au troisième jour de développement. Le matériel génétique de ces blastomères est ensuite analysé par des techniques de PCR ou d’hybridation in situ en fluorescence afin de sélectionner les embryons dépourvus d’affection génétique qui seront transférés dans l’utérus de la future mère.

 


POURQUOI LE DPI?

Les couples, dont au moins un des deux futurs parents est atteint de RVRH, désireux de vouloir fonder ou agrandir leur famille peuvent se trouver confrontés à un choix difficile à faire. Laisser le hasard de la nature faire sont travail avec le risque de voir naître un enfant malade ou alors décider de recourir au DPI.

 

LE DPI EN SUISSE

Le 14 juin 2015, la modification de la Constitution permettant la légalisation du DPI a été acceptée par 62% des votants. Mais comme ils l’avaient promis, les opposants ont lancé un référendum sur la loi d’application.

Le 5 juin 2016, le OUI sur la nouvelle loi qui encadre la procréation médicalement assistée et le DPI l’a emporté à 62,4% des voix.

Le Conseil fédéral a fixé pour septembre 2017 l’entrée en vigueur de la révision de la loi sur la procréation médicalement assistée.

Le nombre maximal d’embryons développés. Auparavant, il était interdit de développer plus de trois embryons. Ce nombre passera à douze afin de maximiser les chances d’obtenir un embryon sain.

La congélation. Auparavant, tous les embryons développés lors d’une fécondation in vitro devaient immédiatement être implantés dans l’utérus de la mère. Avec la nouvelle loi, il est permis d’en implanter qu’un et de congeler les autres. Cela permet de réduire les risques que présentent les grossesses multiples, mais pose la question des embryons surnuméraires.

Le diagnostic. La nouvelle loi permet de rechercher une maladie génétique chez les embryons alors qu’auparavant, c’était interdit. Seuls les tests sur les fœtus étaient autorisés, à environ 14 semaines de grossesse.

Qu’est-ce qui est testé? Les parents qui risquent de transmettre à leurs enfants une maladie génétique peuvent recourir au DPI. Il est nécessaire d’avoir identifié le gène responsable pour mettre au point un test spécifique. Il n’existe pas de liste des maladies qui permettent de recourir au DPI. Il doit s’agir d’une maladie grave, ne pouvant pas être traitée et qui se déclare avant 50 ans.

Peut-on pratiquer d’autres tests sur l’embryon? Oui, un seul. Il s’agit du dépistage des aneuploïdies, qui permet de déterminer si l’embryon possède le bon nombre de chromosomes. Ce test permet notamment de détecter un manque (syndrome de Turner) ou un excès de chromosome (les cas de trisomie). Ce test peut être proposé aux couples porteurs d’une maladie grave, mais aussi à tous les couples infertiles qui recourent à la FIV.

 

NOTRE PARTICIPATION A UN REPORTAGE RTS

Quelques jours avant les votations du 05 juin 2016 la RTS nous a consacré un petit reportage en soutien au OUI:

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